Français modifier

Étymologie modifier

Ainsi nommés parce que la région se trouve en amont de la vallée du Saint-Laurent.

Nom propre modifier

Nom propre
Pays-d’en-Haut
\pɛ.i.dɑ̃.o\

Pays-d’en-Haut \pɛ.i.dɑ̃.o\

  1. (Géographie) (Histoire) Région des Grands Lacs, source privilégiée d’approvisionnement pour la traite des fourrures avec les Indiens, à l’époque de la Nouvelle-France et un peu après (XVIIe-XVIIIe s.). Note : Selon les époques et les auteurs, cette expression peut couvrir un territoire beaucoup plus vaste (quoique mal défini), allant jusqu’à la baie d’Hudson au nord et jusqu’au Pacifique à l’ouest.
    • […] il limita le nombre de permis de traite, court-circuita les marchands dans l’approvisionnement des troupes, restreignit le transport de leurs marchandises de traite dans les Pays-d’en-Haut, fixa les prix des céréales et contingenta les exportations. — (Jean Hamelin (dir.), Histoire du Québec, Edisem, 1977, page 268)
    • La sauvegarde des intérêts français dans les Pays-d’en-Haut comporte de nombreux risques : plus d’une fois, les Mascoutins et les Miamis réclament une dette de sang des Français et, à défaut de coupables, jettent leur dévolu sur Perrot. — (Jean Delisle, Interprètes au pays du castor, Presses de l’Université Laval, 2019, page 82)

Variantes orthographiques modifier

  • Pays d’en Haut
    • Les uns voulaient s’en aller dans les Pays d’en Haut, ce qui veut dire la baie d’Hudson, la Rivière-Rouge, voire même la Colombie et la Californie ; les autres dans l’Amérique, ce qui veut dire le Maine, le Vermont, le Michigan ou l’Illinois. — (Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, Charles Guérin, G.H. Cherrier, éditeur, Montréal, 1853, Épilogue, page 338)
  • Pays d’en haut
    • Perrot a pu lui confier oralement ses souvenirs des Pays d’en haut et lui remettre du même coup l’un (ou plusieurs) de ses manuscrits aujourd’hui perdus. — (Gilles Havard, L’Amérique fantôme, Flammarion Québec, 2019, page 168)

Traductions modifier