Français modifier

Étymologie modifier

Du russe Порт Артур, Port-Artur (« Port-Arthur »).

Nom propre modifier

Nom propre
Port-Arthur
\pɔʁ aʁ.tyʁ\
 
Vue de la ville et du port de Port-Arthur depuis une vieille fortification japonaise.

Port-Arthur \pɔʁ aʁ.tyʁ\

  1. (Géographie) (Histoire) Dénomination du port chinois de Lüshunkou pendant la période d’administration russe.
    • Les messages s'échangent entre Hobart-Town et Port-Arthur avec une vitesse surprenante, bien que la distance soit de cinquante milles en ligne droite. Ce sont des convicts qui servent de courriers. — (« Colonies pénales de la Grande-Bretagne : Excursion à Port-Arthur », traduit de l'anglais d'un article de la revue Fraser's Magazine, dans la Revue britannique, sous la direction de M. Amédée Pichot, 5e série - tome 11, Paris, 1842, p. 270)
    • Il existe d'ailleurs à Port-Arthur une petite colonie pénitentiaire qu'il est fort intéressant d'étudier : on y envoie les condamnés indisciplinés. Là, ils travaillent aux mines de houille, et ils sont assujettis à une vie d'ordre et de morale. On tâche de leur faire oublier leurs habitudes dévergondées. — (Jules-Sébastien-César Dumont d'Urville, Voyage au Pôle Sud et dans l'Océanie, sur les corvettes "l’Astrolabe" et "la Zélée", tome 9, Paris : chez Gide & Cie, 1846, notes p. 258)
    • Ce que sera un jour Port-Arthur, on n'oserait le dire, même à la vue de l'esprit d'entreprise et de l'ambition toujours croissante de ses habitants. — (Arthur Buies, Récits de voyages, Éditions C. Darveau, 1890, p. 130)
    • Le siège de Port-Arthur était commencé. Mony et son ordonnance Cornabœux y étaient enfermés avec les troupes du brave Stœssel. — (Guillaume Apollinaire, Les Onze Mille Verges ou les Amours d'un Hospodar, chap. 6, 1907.)

Traductions modifier

Voir aussi modifier