« novateur » : différence entre les versions
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m Attention:DAF9 pas libre de droits. Note référencée sur sens n°1 (un renvoi vers le sens n°2, plutôt que sa disparition pourrait être fait) |
Introduction de l'idée de tentative. « Domaine » devient inutile. Rédigé ainsi la différence entre un novateur et un innovateur est claire. L'un tente d'introduire des idées. L'autre réussit à introduire des choses |
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: (1762) Reprise de la définition de la 1{{e}} édition plus un ajout : « ''Il se dit quelquefois De ceux qui veulent innover dans quelque matière que ce soit.'' » ''Dictionnaire de l’Académie française'', 4{{e}} édition.
: (1772) « ''Celui qui introduit quelques nouveautés. Se prend presque toujours en mauvaise part. Il y a des '''novateurs''' en littérature, en religion, en politique.'' » ''L’Encyclopédie''
: (2011) ''Le Petit Robert'' introduit une nuance inédite « qui tente ».
: (2013) Le ''Dictionnaire de l’Académie française'' 9{{e}} édition ne fait plus mention du sens 2 (celui de 1694).{{R|DAF9}}
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{{fr-accord-eur|novat|nɔ.va.t|rice=x}}
'''novateur''' {{pron|nɔ.va.tœʁ|fr}} {{m}}
# Personne qui introduit ou essaie d'introduire des [[idée|idées]] nouvelles
#* Les '''novateurs''' en littérature peuvent corrompre ou perfectionner le goût ; en religion, exciter ou calmer des troubles ; en politique, sauver ou perdre une nation. C’est le temps qui juge les innovations ; et si l’innovation est vraiment utile, le mépris retombe sur les mauvais critiques qui l’ont blâmée : on les appelle des sots, et on restitue au '''novateur''' le titre d’homme de génie qu’il a mérité.'' {{source|{{smcp|Diderot}}, ''Encyclopédie'', art. Novateur (Gram.) [Grammaire], 1772}}.
#* ''En France, on a dit souvent que Rossini, après avoir jeté à bas de leurs trônes Paesiello et Cimarosa, ferait lui aussi une chute retentissante. Le compositeur impatient des règles, l’audacieux '''novateur''' finirait par succomber sous le poids de ses triomphes. Je répondrai à ces assertions que les envieux prennent leurs désirs pour des réalités.'' {{source|{{smcp|Stendhal}}, ''Vie de Rossini'', 1824}}
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