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== Les lettres et les sons ==
 
=== Descriptions ===
En finnois, toutes les lettres se prononcent.
 
Notons néanmoins quelques usages dans la langue parlée :
Le finnois s’écrit presque toujours comme on l’entend.
La prononciation est donc expliquée pour chaque lettre de l’alphabet.
Le finnois est caractérisé par l’harmonie vocalique.
En finnois, toutes les lettres se prononcent. Détaillé plus bas.
 
Il existe quelques exceptions :
* Le phonème {{pron|ŋ}} (comme dans campi'''ng''') qui a plus d'une façon d’écrire.
** En principe ''əngə'' se prononce {{pron|əŋːə}}, où le ə représente une voyelle quelconque
** Et ''əngk'' se prononce {{pron|əŋk}}, où le ə représente une voyelle quelconque et le k une consonne quelconque
** ''əng'' à la fin du mot avant une pause avant une voyelle {{pron|əŋ}}.
** ''ənk'' à toute position {{pron|əŋk}}.
** Mots exceptionnels : ''[[magneetti]]'', ''[[kongressi]]''
* Le coup glottal {{phon|ʔ}} qui n’est pas marqué par écrit que parfois par une apostrophe '''’''' ou par un trait d’union '''-'''. Il se manifeste par une attaque plus forte (cf. je '''h'''ais).
* L’assimilation (ou le sandhi) n’est pas toujours marquée.
** Souvent marquée sur les mots eux-mêmes : ''ka'''mp'''a'' {{phon|kɑmpɑ}} «  peigne ».
** Mais : ''va'''nk'''i'' {{phon|vɑŋki}} «  prisonnier  », ''i'''nf'''rastruktuuri'' {{phon|iɱfrɑstruktuːri}} «  infrastructure  » (le {{phon|ɱ}} étant un son entre {{phon|n}} et {{phon|f}} ou {{phon|ʋ}} qui ressemble beaucoup à {{phon|m}}).
** Souvent marquée sur les degrés de comparaison et les autres flexions : ''pare'''mp'''i'' {{phon|pɑrempi}} «  meilleur  »
** Jamais marquée entre un mot et une particule clitique, même s’ils constituent une expression lexicalisée : ''ku'''np'''a'' {{pron|kumpɑ}} «  si seulement  ».
** Non plus, jamais marquée entre deux mots ou deux entités d’un mot composé.
 
=== La langue en pratique ===
 
==== Aspects généraux ====
La langue parlée présente certaines déviations de la langue fomelle
* Les '''n''' finaux s’[[amuïr|amuïssent]] et [[s’assimiler|s’assimilent]] facilement au son suivant.
** ''kuitenki'''n''''' {{phon|ˈkuiteŋki<sup>n</sup>}}, « ''kuitenki'' » (quand même).
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** ''Tule äkkiä, niin näet.'' > ''Tuu äkkii, niin näät.'' > (Viens vite voir)
 
==== Dialectes ====
 
Dans les dialectes la distinction des voyelles postérieures et antérieures est parfois soulignée. Par exemple ''kieli'' (langue) se prononce presque comme ''kiäli'' et ''kiero'' (vicieux) comme ''kiero'' ou même ''kiaro''. La vraie réalisation des voyelles peut être aussi affectée éventuellement par la consonne précédente.
Le finnois s’écrit presque toujours comme on l’entend.
Toutes les voyelles peuvent être aussi courtes ou longues. La longueur des voyelles n’est pas absolue mais en proportion relative.
 
==== Historique ====
 
Le finnois dit médiéval (l’époque de Michael Agricola) connaissait aussi les phonèmes {{pron|θ}}, {{pron|ð}} et {{pron|ɣ}}. Le {{pron|θ}} était prononcé à la place de ''ts'' dans ''[[metsä]]'' (forêt), ''[[itse]]'' (soi-même) et ''[[otsa]]'' (front), transcrit ''z'' ou ''tz''. Le {{pron|ð}} pouvait correspondre à la gradation faible de {{pron|t}}, transcrit ''d'' ou ''dh'', aujourd’hui {{pron|d}} (langue strandarde) ou disparu. Et le {{pron|ɣ}} à la gradation faible de {{pron|k}}, transcrit ''g'' ou ''gh'', aujourd’hui prononcé soit comme {{pron|ʋ}} ou disparu.
 
La prononciation est donc expliquée pour chaque lettre de l’alphabet.
 
Il existe quelques exceptions :
* Le phonème {{pron|ŋ}} (comme dans campi'''ng''') qui a plus d'une façon d’écrire.
** En principe ''əngə'' se prononce {{pron|əŋːə}}, où le ə représente une voyelle quelconque
** Et ''əngk'' se prononce {{pron|əŋk}}, où le ə représente une voyelle quelconque et le k une consonne quelconque
** ''əng'' à la fin du mot avant une pause avant une voyelle {{pron|əŋ}}.
** ''ənk'' à toute position {{pron|əŋk}}.
** Mots exceptionnels : ''[[magneetti]]'', ''[[kongressi]]''
* Le coup glottal {{phon|ʔ}} qui n’est pas marqué par écrit que parfois par une apostrophe '''’''' ou par un trait d’union '''-'''. Il se manifeste par une attaque plus forte (cf. je '''h'''ais).
* L’assimilation (ou le sandhi) n’est pas toujours marquée.
** Souvent marquée sur les mots eux-mêmes : ''ka'''mp'''a'' {{phon|kɑmpɑ}} « peigne ».
** Mais : ''va'''nk'''i'' {{phon|vɑŋki}} « prisonnier », ''i'''nf'''rastruktuuri'' {{phon|iɱfrɑstruktuːri}} « infrastructure » (le {{phon|ɱ}} étant un son entre {{phon|n}} et {{phon|f}} ou {{phon|ʋ}} qui ressemble beaucoup à {{phon|m}}).
** Souvent marquée sur les degrés de comparaison et les autres flexions : ''pare'''mp'''i'' {{phon|pɑrempi}} « meilleur »
** Jamais marquée entre un mot et une particule clitique, même s’ils constituent une expression lexicalisée : ''ku'''np'''a'' {{pron|kumpɑ}} « si seulement ».
** Non plus, jamais marquée entre deux mots ou deux entités d’un mot composé.
 
La description est donnée avec le format suivant :
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== Observations ==
 
Le finnois est caractérisé par l’harmonie vocalique.
 
Dans les dialectes la distinction des voyelles postérieures et antérieures est parfois soulignée. Par exemple ''kieli'' (langue) se prononce presque comme ''kiäli'' et ''kiero'' (vicieux) comme ''kiero'' ou même ''kiaro''. La vraie réalisation des voyelles peut être aussi affectée éventuellement par la consonne précédente.
Toutes les voyelles peuvent être aussi courtes ou longues. La longueur des voyelles n’est pas absolue mais en proportion relative.
 
Le finnois dit médiéval (l’époque de Michael Agricola) connaissait aussi les phonèmes {{pron|θ}}, {{pron|ð}} et {{pron|ɣ}}. Le {{pron|θ}} était prononcé à la place de ''ts'' dans ''[[metsä]]'' (forêt), ''[[itse]]'' (soi-même) et ''[[otsa]]'' (front), transcrit ''z'' ou ''tz''. Le {{pron|ð}} pouvait correspondre à la gradation faible de {{pron|t}}, transcrit ''d'' ou ''dh'', aujourd’hui {{pron|d}} (langue strandarde) ou disparu. Et le {{pron|ɣ}} à la gradation faible de {{pron|k}}, transcrit ''g'' ou ''gh'', aujourd’hui prononcé soit comme {{pron|ʋ}} ou disparu.
 
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