Français modifier

Étymologie modifier

Emprunté au latin panegyrista (« auteur de panégyrique »), lui-même du grec ancien πανηγυριστής, panêguristês (« celui qui se rend à une fête solennelle »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
panégyriste panégyristes
\pa.ne.ʒi.ʁist\

panégyriste \pa.ne.ʒi.ʁist\ masculin

  1. Celui qui fait un panégyrique.
    • Ce n’est pas un historien, c’est un panégyriste.
    • Il y avait trois sortes de poètes : panégyristes des grands ; poètes plaisants du peuple ; bouffons satiriques des paysans. — (Jules Michelet, Histoire de France, tome I, A. Lacroix et Cie, Paris, 1880, p. 177)
    • Or, d’un tel massacre d’enfants, aucune allusion. Mieux encore, le panégyriste d’Hérode, son contemporain Nicanor (alias Nicolas), qui s’efforce de trouver une justification à toutes les exactions du tyranneau iduméen, Nicanor n’éprouve nul besoin de l’en excuser ; il ignore absolument ce fait. — (Robert Ambelain, Jésus ou le mortel secret des Templiers, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Les énigmes de l’univers », 1970)
  2. (Par extension) (Péjoratif) Celui qui fait l’éloge de quelqu’un.
    • Retenus par une mauvaise honte, ils n’osent pas se louer eux-mêmes, mais ils attirent ordinairement auprès d’eux quelque panégyriste doucereux, quelque poète hâbleur qui, pour de l’argent s’engage à les louer, c’est-à-dire à leur débiter des mensonges. — (Érasme, Éloge de la folie, 1509. Traduction de Thibault de Laveaux en 1780)

Apparentés étymologiques modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Références modifier