Français modifier

Étymologie modifier

De boniface, avec le suffixe -ment.

Adverbe modifier

Invariable
bonifacement
\bɔ.ni.fas.mɑ̃\

bonifacement \bɔ.ni.fas.mɑ̃\ invariable

  1. Tranquillement.
    • Pour tout négoce nous tâchons bonifacement de vendre les choses plus cher qu’elles ne coûtent. — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
    • Hé ! bien, je viens vous avouer tout bonifacement que j’éprouve un amour réel pour votre sœur Félicie. — (Honoré de Balzac, La Recherche de l’Absolu, 1834)
    • L’abbé de Sponde, questionné fort adroitement quand il sortit de Saint-Léonard pour aller se promener au Cours avec l’abbé Couturier, répondit bonifacement qu’il attendait le vicomte de Troisville, gentilhomme au service de Russie pendant l’émigration, et qui revenait habiter Alençon. — (Honoré de Balzac, La Vieille fille, 1844)
    • — Moi, je suis un bon vivant, un bon enfant, sans préjugés, et je vais vous dire tout bonifacement les choses. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)

Traductions modifier