boultiner

Français modifier

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boultiner \bul.ti.ne\ intransitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

Aller un peu partout, être très actif (pour les lapins, par exemple).
- Cela dépend du flair de l’homme, de sa souplesse à saisir, en chaque nuit, la complicité qu’elle vous offre : noire et venteuse, la nuit aurait appelé le falot du lanternier ; brumeuse et pâle, bruissante de pluie fine sur la jonchée des feuilles, elle aurait guidé le chasseur vers les grands arbres où les faisans perchés posent des ronds noirs sur les branches ; neigeuse, elle l’aurait conduit à la lisière de quelque bois, en telle place de bon affût d’où l’on voit les lapins et les lièvres boultiner, affamés, sur la friche blanche. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925)
- Si je boultine surtout la nuit, ça n’est pas que je veux me cacher ; c’est que la nuit est autrement bonne aux yeux, bonne aux mains, bonne au cœur. — (La Revue des deux mondes, 1933)
- Il boultine et s’agite plus particulièrement au cours des nuits éclairées par la lune. — (Maurice Vernes, Jean Réville, Léon Marillier, René Dussaud, Paul Alphandéry, Revue de l’histoire des religions, 1990)