Étymologie

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Dérivé de cajoler, avec le suffixe -erie.

Nom commun

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SingulierPluriel
cajolerie cajoleries
\ka.ʒɔl.ʁi\

cajolerie \ka.ʒɔl.ʁi\ féminin

  1. Paroles ou manières par lesquelles on cajole.
    • Silvia.— Le trait est joli assurément ; mais je te le répète encore, je ne suis pas faite aux cajoleries de ceux dont la garde-robe ressemble à la tienne.  (Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, 1730)
    • Un pain d’orge et une cruche d’eau, voilà ce qu’ils m’ont donné, les traîtres ! eux que mon père et moi avons enrichis, quand leur meilleure ressource était des tranches de lard et des mesures de blé qu’ils obtenaient à force de cajoleries des pauvres serfs et esclaves, en échange de leurs prières !  (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Jamais elle n'avait été si caressante pour son père, surtout quand la marquise n'était pas témoin de ses cajoleries de jeune fille.  (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • Alors d’Artagnan cessa de frapper et pria, avec un accent si plein d’inquiétude et de promesses, d’effroi et de cajolerie, que sa voix était de nature à rassurer les plus peureux.  (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844, réédition Les Classiques de Poche, pages 365-366)
    • Pas de débordement de tendresse non plus, pas de ces bouches en cul-de-poule, petits yeux voilés de cajolerie pour s’adresser aux enfants.  (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 328)

Traductions

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Prononciation

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Références

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