Français modifier

Étymologie modifier

(Verbe 1) Dérivé de conille, de l’ancien français conil, de l’occitan conilh (lapin).[1]
(Verbe 2) Dérivé de conille, espace, entre le plat-bord et le banc des rameurs, où l’on pose les rames lorsque le vaisseau est au repos.

Verbe 1 modifier

coniller \kɔ.ni.je\ 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Avoir peur, se cacher comme des lapins, s’esquiver. [2]
    • Nous sommes à coniller, à trotter et à fuir les officiers de la justice qui nous suivent et luy est en repos. — (Michel de Montaigne, Essais, éditeur Féret et fils, 1873)
  2. (Sens figuré) Recourir à des subterfuges.

Variantes modifier

Verbe 2 modifier

coniller \kɔ.ni.je\ 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Se dit lorsqu’on retire les rames dans une galère.
    • Si le poids de la chiourme ne suffit pas, on fait coniller, — rentrer, — quelques rames de la proue. — (Jurien de La Gravière, Les derniers jours de la marine à rames, éditeur E. Plon, Nourrit, 1885)
    • Puis s'approchant de M. de Manse Monsieur, lui dit-il, je vais, s’il vous plaît, faire coniller les rames pour nous glisser entre ces deux vaisseaux. — (Eugène Sue, Histoire de la marine française, éditeur Au dépôt de la librairie, 1845)

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

  1. Dictionnaire de la langue française par É. Littré, éditeur L. Hachette, 1873
  2. Complément du Dictionnaire de l’Académie française, éditeur Firmin-Didot, 1881