Étymologie

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(1100-50) Du latin contristare.

contrister\kɔ̃.tʁis.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Vieilli) Attrister fortement.
    • Si la mère contristait sa fille par un adroit despotisme de femme, il n’était sensible qu’aux yeux de la victime. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • Le plus grand chagrin de ma vie a été, en entrant dans cette nouvelle voie, de contrister ces maîtres vénérés. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 20.)
    • Certes, il m’en coûtait aussi beaucoup de contrister mes anciens maîtres de Bretagne, qui continuaient d’avoir pour moi une si vive affection. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 183.)
    • Je m’excusai sur-le-champ et longtemps je gardai, je garde peut-être encore, le remords d'avoir contristé, ne fût-ce qu’une minute, cet irréprochable ami que j’aimais de tout mon cœur. — (Joseph Caillaux, Mes mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
    • Tu contristais de ne pas voir foncer les bourdilles au moment du kidnappinge, eh ben, c’te fois, on les a mon pote ! — (San-Antonio, Emballage cadeau, 1971 [c’est Béru qui parlait])

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Références

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