dé-hanter
Français modifier
Étymologie modifier
Verbe modifier
dé-hanter \de.ɑ̃.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Faire perdre à quelque chose son caractère hanté.
- Pour la romancière haïtienne, la littérature est un moyen de repousser les frontières du drame, de le dé-hanter, de l’habiter par la pensée. — (Alain Obame Mezui, Failles de Yanick Lahens : du mot au livre, une médiation de l’actualité, in Littératures, n° 74, 2016)
- En plus d’une arme contre ce que les autres voudraient qu’il voie, ne pas voir, « voir le rien » est aussi une façon pour Ritsos de “dé-hanter” le réel : profondément fixé DANS le monde, le poète éprouve sans cesse le besoin (ici, nécessité) de mettre une DISTANCE entre lui et ce monde, peut-être parce que « La distance — disait-il — annule le volume, et vraisemblablement la douleur. » — (Odile Grandbesançon, Le sens poétique de l’opposition chez Yannis Ritsos dans Pierres, Répétitions, Barreaux, 1977, page 55)
- On raconte encore dans la famille qu’il était fait souvent appel à lui pour «dé-hanter» les châteaux. — (site clefdargent.free.fr)
Variantes orthographiques modifier
Traductions modifier
Prononciation modifier
- Somain (France) : écouter « dé-hanter [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
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