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État de conscience partagé entre la veille et le sommeil.
Rentré chez moi, sur mon lit, je me disais qu’il ne fallait plus souhaiter que le sommeil. Et ainsi, dans cette demi-conscience de la rêverie et de la fatigue, je restais à l’écoute de ma montre contre mon oreille, des mille bruits de l’immeuble comme le ronflement de l’ascenseur, un robinet que l’on ferme, le claquement ou le murmure d’une voix.— (Philippe Sollers, Une curieuse solitude, Seuil, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 97)
Ouroz tenait en selle sans même le savoir. Il s’était évanoui. Quand il revint à une demi-conscience, l’odeur de la fumée était plus forte.— (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
