Français modifier

Étymologie modifier

(Nom) Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici. Apparemment de fonds, désignant, en termes d’architecture navale, un plancher (surtout utilisé au pluriel).
Ces Bains sont distribués en vingt-deux cabinets fermans à clef, construits très commodement dans un joli Bateau, au centre duquel la Riviere passe dans toute sa longueur […] Le fonds du Bateau sert de plancher à ceux qui se baignent. — (Journal de Paris, volume 1, no. 161, 10 juin 1782)

Forme de nom commun modifier

Singulier Pluriel
double-fond double-fonds
doubles-fonds
\du.blə fɔ̃\

double-fonds \du.blə fɔ̃\ masculin

  1. Pluriel de double-fond.
    • Il ne s’agit plus ici d’adapter le mieux possible des épisodes à une trame narrative, en reprenant le modèle romanesque, mais bien au contraire, de poser l’intrigue comme auto-suffisante, et de la développer de l’intérieur, en créant en quelque sorte un « feuilletage », une série de double-fonds dans cette intrigue même ; ce qui aboutira à construire ensuite une poétique narrative à partir de cette conception de l’intrigue tragique. — (Daniel Heinsius, De constitutione tragœdiæ : La Constitution de la tragédie, dite La Poétique d’Heinsius, Librairie Droz S.A., Genève, 2001)

Nom commun modifier

Invariable
double-fonds
\du.blə fɔ̃\

double-fonds \du.blə fɔ̃\ masculin invariable

  1. Définition manquante ou à compléter. (Ajouter).
    • La perméabilité à attribuer à la tranche des machines, y compris le volume du double-fonds correspondant, est quatre-vingt pour cent pour les navires à vapeur. […] (3.) Les navires dont la longueur est égale ou supérieure à 91,50 mètres (équivalant à 300 pieds anglais) doivent être pourvus au milieu d’un double-fonds s’étendant entre les cloisons des coquerons ou s’approchant autant que possible pratiquement de ces cloisons. (4.) Le double-fonds des navires dont la longueur dépasse 91,50 mètres (équivalant à 300 pieds anglais) doit se prolonger latéralement vers la muraille de manière à protéger […] — (Clive Parry, The Consolidated Treaty Series, volume 219, 1969)