Français modifier

Étymologie modifier

De enceinte.

Verbe modifier

enceintrer \ɑ̃.sɛ̃.tʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Rendre enceinte, engrosser.
    • La mère, une petite belette à pèlerine, trottinant aux messes de 6 heures. Le père, un tâcheron de la paperasse, à Dôle ou à Lons-le-Saunier, en train de mûrir pour l’emprunt russe. Sur le coup de 1905, 1906, il enceintre sa femme. — (Marcel Aymé, Gustalin, chapitre VI. Éditions Gallimard, collection « Blanche », 1938, repris dans le tome II (page 546) des Œuvres romanesques complètes de Marcel Aymé, aux éditions Gallimard, dans la Bibliothèque de la Pléiade.)
    • Simple dactylo, elle a été quelque temps le paillasson à Panicot, et quand elle a monté en grade, et donc qu’elle s’est fait enceintrer, cette garce a eu une envie d’interphone, soi-disant pour correspondre plus facilement de son bureau avec l’agence, en fait pour se régaler des conversations ordurières qui devaient la faire jouir. — (Jean Escande, Du flouze, page 70. Éditions du Seuil, 1958.)
    • Jusqu’au prêtre-ouvrier, qui reconnaissait que, pour réussir à enceintrer aussi copieusement sa bourgeoise, il avait été obligé bien souvent de faire appel aux gracieux fantômes de Bardot et Lolobrigida (ça aide !...) — (Marcel E. Grancher, Quand les Chinois s'épanouiront, page 219. Éditions Rabelais, 1972.)
    • Si tu crois que je vais me laisser enceintrer pour perdre mon petit, comme la semaine dernière cette Milanaise, la femme d'un légionnaire de Caprara. — (Michel Bourrier, Trophime Lafont, soldat de la Révolution, 1989)
    • Tu t'es laissée enceintrer ! — (Anonyme, Le bréviaire du carabin, 1991)

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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