Voir aussi : euro-scepticisme

Français modifier

Étymologie modifier

Traduction de l'anglais Euroscepticism. → voir euro- et scepticisme
Le mot euroscepticisme a été utilisé pour la première fois en anglais dans le London Times du 11 novembre 1985 à titre de concept moins dur que l’europhobie ou l’anti-européanisme. Toutefois, il n'a commencé à être davantage utilisé qu’après le « discours de Bruges » de Margaret Thatcher (20 septembre 1988)[1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
euroscepticisme euroscepticismes
\ø.ʁo.sɛp.ti.sism\

euroscepticisme \ø.ʁo.sɛp.ti.sism\ masculin

  1. (Politique) Scepticisme à l’égard du projet de construction européenne en général.
  2. (Union européenne) Scepticisme à l’égard de la légitimité ou de l’efficacité des institutions politiques de l’Union européenne.
    • La marque la plus forte d’euroscepticisme s’est produite lors des refus successifs du référendum sur le projet de traité de Constitution européenne par la France, puis les Pays-Bas en 2005.
    • Le second est l’illustration par excellence des pires dérives du thatchérisme pur et dur, de l’euroscepticisme virulent et de l’hostilité ouverte aux immigrants. — (Marc Roche, Le capitalisme hors la loi, 2011)
    • Si l’ euroscepticisme dominant au Royaume-Uni est euroclaste (« qui brise » l’Europe) à travers sa démarche de rupture (Brexit), celui en Europe centrale est europhobe, il joue sur la peur que génère la construction européenne. Les euroclastes veulent sortir de l’UE, les europhobes veulent y rester pour continuer à effrayer et gagner des voix. — (David-Alexandre Estrada, Élections européennes : pourquoi il ne faut pas mettre tous les eurosceptiques dans le même camp, The Conversation, 14 avril 2024)

Apparentés étymologiques modifier

Antonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier