Français modifier

Étymologie modifier

Dériverait d’un verbe du patois de Suisse romande giper ou agiper, présent aussi dans le Dauphiné et en Italie, provenant du latin gypsum (« gypse », « plâtre »).[1] Mot décrit par Stendhal, originaire de Grenoble et mort en 1842.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
gippe gippes
\Prononciation ?\

gippe féminin

  1. (Architecture) Cloison formée par du plâtre et des briques placées de champ l’une sur l’autre.
    • On fît des réparations aux deux chambres de cet appartement qui donnaient sur la place Grenette, et entre autres une gippe (cloison formée par du plâtre et des briques placées de champ l’une sur l’autre) pour séparer la chambre de la terrible tante Séraphie, fille de M. Gagnon, de celle de ma grand’tante Elisabeth, sa sœur. On posa des happes en fer dans cette gippe et sur le plâtre de chacune de ces happes j’écrivis : Henri Beyle, 1789. — (Stendhal, Vie de Henri Brulard, Tome I. Chapitre 3, page 40)
    • Séparés [les immeubles] en leur milieu soit par un mur de refend (en moellons), soit par une cloison lourde (une « gippe », cloison de briques enduite de plâtre) ; […] — (Jean-Pierre Charre, La participation des habitants à l’élaboration et à la gestion des projets de revalorisation du bâti ancien : le cas du vieux quartier de Saint-Laurent/Rive Droite à Grenoble, Revue de Géographie de Lyon, volume 60 n°3, page 240, 1985)


Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  1. Karl Michaëlsson, Mélanges de philologie romane offerts à M. Karl Michaëlsson par ses amis et ses élèves, page 125, Göteborg, 1952, Bergendahls Boktryckeri