Français modifier

Étymologie modifier

(1786)[1] Dérivé de guelfe, avec le suffixe -isme.

Nom commun modifier

guelfisme \ɡɛl.fism\ masculin au singulier uniquement

  1. (Histoire) Doctrine politique et religieuse des guelfes.
    • Le guelfisme, pour sa part, adopta des positions intransigeantes. Puisque l’Empire en arrivait à ne plus rien représenter, il fut aisé de rejeter toute idée d’un pouvoir centralisateur, organisateur, souverain et de refuser à toute autre puissance née de l’évolution historique ce qu’on avait jadis reconnu à l’empereur, tenu, lui, pour un organisme naturel. — (Marcel Pacaut, Doctrines politiques et structures ecclésiastiques dans l’Occident médiéval, Variorum, 1985, page 140)
    • Pourtant, le guelfisme dont la maison d’Anjou demeurait, avec la maison de France, la protectrice naturelle n’était pas mort en 1442. À Florence, patrie italienne du guelfisme, le courant pro-angevin demeurait fort, en dépit des Médicis [...]. — (Jean-Michel Matz, Noël-Yves Tonnerre (dir.), René d’Anjou (1409-1480): Pouvoirs et gouvernement, Presses universitaires de Rennes, 2011, page 389)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

  1. Nouveaux mémoires de l’Académie royale des sciences et belles-lettres, chez George Jacques Decker, Berlin, 1786, page 487.