Français modifier

Étymologie modifier

(XVIIe siècle)[1] Mot dérivé de hogner, avec le suffixe -ment.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
hognement hognements
(h aspiré)\ɔ.ɲə.mɑ̃\

hognement (h aspiré)\ɔ.ɲə.mɑ̃\ masculin

  1. (Vieilli) Action de hogner.
    • Rabat-Joie comprit, remua la queue, coucha ses oreilles, et, rasant près de la porte comme un chien couchant, répondit par un léger hognement à l’appel de sa jeune maîtresse. — (Eugène Sue, Le Juif errant, tome IV, Paulin, Paris, 1845, page 223)
    • A ce passage, la voix de l’orateur prenait une inflexion dolente et faible, comme le hognement d’un petit chien ; [...]. — (Giovanni Giuseppe Franco, Tigranate, ou l’Église sous Julien l’Apostat, tome III, H. Casterman, Tournai, 1868, page 272)
    • À leurs « kékérékés » se mêlent le chevrotement des cabris [...], le ricanement des toucans, puis, là-bas, au fort de la haute brousse, le long des rives de la Pombo et de la Bamba, le hognement rauque des enfants de Bacouya, le singe à gueule de chien. — (René Maran, Batouala, Albin Michel, Paris, 1921)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Références modifier

  1. Figure dans Le Gazophilace de la langue françoise et flamande de Caspar vanden Ende, seconde édition, chez Jean Næran, Rotterdam, 1669.