imberbité

Français

Étymologie

(1876) Le mot est créé par le journaliste Pierre Véron, où il apparaît dans Les coulisses artistiques à Paris : chez E. Dentu, 1876, p. 259 — Dérivé de imberbe, avec le suffixe -ité

Nom commun

Singulier	Pluriel
imberbité	imberbités
\ɛ̃.bɛʁ.bi.te\

imberbité \ɛ̃.bɛʁ.bi.te\ féminin

1. (Très rare) Fait d'être imberbe.
   • M° Léon Cléry est présentement un homme d'une cinquantaine d'années, dont le visage, toujours soigneusement rasé, doit à cette imberbité — s'il est permis de créer le mot -— un aspect de jeunesse qui persistera encore assez longtemps. — (Pierre Véron, Boutique de plâtres, Paris : chez E. Dentu, 1886, page 96)
   • La vie avait très tôt durci les traits de cet adolescent au teint noir mât qui, comme la plupart des nordistes était mince, sec et fort, empêchant ainsi, en sus de son imberbité, d'évaluer avec précision son âge. — (Kamdem Souop, La danse des maux, 2008, page 58)
   • S'ouvrant ainsi la voie à une nouvelle lecture de l’imberbité amérindienne, non plus considérée comme signe ni d'impuissance ni d'innocence primitive, mais plutôt comme « coutume », […]. — (Annales de la Fondation Fyssen, N° 5 à 10, 1991, page)
   • Je dus expliquer à la « mie » en question que c'était là réplique d'une comédie du sieur Molière, où le « côté de la barbe » est celui des madechauds, par opposition à l’imberbité (de visage) de la plupart des femmes... — (Jean-Michel Royer, Le prince Jacques et le roy François : l'an I de la cohabitation, Éditions Le Pré aux Clercs, 1987, chap. 13)

Traductions

• Allemand : Bartlosigkeit (de) masculin
• Anglais : beardlessness (en)