Voir aussi : Khouya

Français modifier

Étymologie modifier

De l’arabe خويا, khouya, forme dialectale de أخي, akhî (« mon frère »).

Interjection modifier

khouya \χu.ja\

  1. (Argot) Mon frère.
    • Mais, le chef de l’insurrection algérienne n’a jamais répondu aux appels pour retrouver celui que naguère il avait pourtant appelé khouya, mon frère, sur les bancs de classe, puis dans les rangs du régiment, avec, tous deux, le même grade.— (Charles Jeantelot, Repères au crépuscule : espoirs irraisonnés, Nouvelles Éditions Latines, 2005, page 765)
    • Me voici devant Zora. Elle me regarde avec un grand sourire. « Jean-Yves, ya khouya ! » Aucun doute, c'est bien Zora. Elle porte des lunettes, mais je reconnais facilement ses traits. L’espace d’un éclair je revois l’instant où sa mère avait amené chez nous la petite fille de huit ans qu’elle était alors. — (Jean-Yves Molinas, D’une rive à l’autre, Société des Ecrivains, 2011, page 765)
    • Je lui demande timidement :
      – Samahni khouya, c’est vous Momo ? Je viens pour…
      – Ça va , te fatigue pas. Je sais très bien pourquoi tu viens. Mais j’te préviens, ici, on paye d’abord. C’est trois dinars. Trois dinars pour ces pouffiasses.

      — (Jacqueline Bismuth, La Goulette : quelle histoire cette histoire ! : un clin d’œil à quand on était petits, Heliafric, 1999, page 87)
    • Simon rentre dans la pièce et annonce à tous :
      – Salam mes khouya!
      — (Simon Vautravers,
      La cabanne , Automne, 2022)

Traductions modifier

Prononciation modifier