Étymologie

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De licher, avec le suffixe -otter.

lichotter \li.ʃɔ.te\ transitif ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Boire à petits coups.
    • Il y a, paraît-il, un sujet intéressant ; ce matin, on va disséquer un homme qui s'est laissé mourir à force de lichotter ; — (Joris-Karl Huysmans, Marthe : histoire d'une fille, 1955)
    • On rencontre l'un, on rencontre l'autre, on va lichotter des boissons exotiques, écouter les tziganes, et l'on n'a rien fait ! — (Joris-Karl Huysmans, Théodore Hannon, Christian Berg, Lettres à Théodore Hannon, 1876-1886‎, 1985)
    • Ça brouillassait dans les vignes, il broussinait. Il avait pas mal lichotté au café, et, un peu derne, il manque de s’empierger dans les échalas et de se rétaler. — (Testez la dictée en parler champenois ! L'Est-Éclair, 5 juin 2009)
  2. Donner de petits coups de langue.
    • Il lichotte le couteau de la guillotine avec sa langue ; il en repasse le fil contre l’eustache d’une éloquence sanguinaire et farceuse ; il se pend, en riant, à la ficelle, comme un singe s’accrochant par la queue au cordon de sonnette du bourreau. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)

Variantes orthographiques

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Prononciation

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