pastiquette
Français modifier
Étymologie modifier
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Nom commun modifier
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| pastiquette | pastiquettes |
| \pas.ti.kɛt\ | |
pastiquette \pas.ti.kɛt\ féminin
- (Argot) Relation sexuelle tarifée ; passe.
- Quand je viens la voir je joue au clille. Je monte avec elle, je livre la camelote, elle paye rubis sur l’ongle. Il lui est arrivé un jour de me proposer une « pastiquette ». J'ai pas voulu. — (Pierre Merle, Le Déchiros, Éditions du Seuil, 1991, chap. 3)
- En 1971, peu ou prou quand Jeanne Cordelier a été rue Saint-Denis, la pastiquette se concluait aux alentours de 130, 150 francs – entre 19,82 et 22,87 euros. Le proxénétisme hôtelier n'était pas encore un délit : le client devait aussi acquitter le prix de la chambre, 25 francs – 3,81 euros – , et le service, la serviette, 2 francs - 0 ,30 euros. — (Claude Dubois, Je me souviens de Paris: visages, façons, histoire et historiettes du Paris populaire, Éditions Parigramme, 2007, p. 418)
- Et à deux heures tapant, Tino quitte l'hôtel. Bon. On dirait qu'il avait prévu le coup. Je connais l'heure exacte de sa sortie, parce que cette grosse rouquine... Liliane, elle a fait deux pastiquettes pendant ce temps-là. — (Jean-Pierre Conty, Mabrouk s'en va-t-en terre, Presses de la Cité, 1954, chap. 5)
- (Argot) Relation sexuelle.
- Question pastiquette, il se branche, comme Freud il est intarissable... Pendant sa jeunesse, ce qu'il s'est cloqué sur le bout ! Des chouettes, des toques, des petites, des grosses... tout ce qui se présentait devant sa trique toujours en l'air. "On m'appelait Buffalo-Bite !" — (Alphonse Boudard, L’Hôpital : Une hostobiographie, Éditions de la Table Ronde, 1972, page 46)