Français modifier

Étymologie modifier

De lanterne, avec le préfixe porte-.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
porte-lanterne porte-lanternes
\pɔʁ.tə.lɑ̃.tɛʁn\

porte-lanterne \pɔʁ.tə.lɑ̃.tɛʁn\ masculin

  1. Personne chargée de porter une lanterne.
    • Enfin, en 1662, l’abbé Laudati Caraffe fut autorisé à organiser dans Paris un corps de porte-lanternes et de porte-flambeaux. Les portes-lanternes, munis de lanternes à plusieurs becs, étaient distribués dans les divers quartiers de Paris et principalement dans les carrefours, places publiques et lieux très fréquentés. — (Adolphe Chéruel, Dictionnaire historique des institutions, moeurs et coutumes de la France, L. Hachette et Cie, 1855, page 317)
    • Les trois cents yeux du petit bourg de M… se dilatèrent pour mieux voir les deux officiers allemands précédés d’un porte-lanterne, se dirigeant vers la maison du curé. — (Léon Bloy, Noël prussien, dans Sueur de sang, 1893)
    • Un quart d’heure plus tard, l’assassin, monté sur les degrés d’un perron somptueux, renvoyait le porte-lanterne. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Le Jockey masqué, 1913, chapitre IX)
  2. Objet destiné à recevoir une lanterne.
    • Il existe deux sortes de lanternes : à main qui se posent dans un porte-lanterne en forme de tube conique et les lanternes à fiches moins courantes. — (Les accessoires - Attelage de Tradition sur www.aiat-driving.net)
    • Vers les six heures, nous étions à Anvers, qui n’a plus sa physionomie caractéristique d’autrefois, ses maisons roses, vert-pomme, ventre de biche, jaune-serin, lilas ; ses madones au coin des rues ; ses grands Christs porte-lanternes, peinturlurés à l’espagnole et si lugubres le soir ; et ses femmes encapuchonnées de la faille, l’antique mantille flamande. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, pages 186-187)

Traductions modifier