Français modifier

Étymologie modifier

(Verlan) Verlan de n’importe quoi : \nɛ̃.pɔʁ.tə kwa\, abrégé en \nɛ̃.pɔʁt kwa\, s’inverse mot à mot en \pɔʁt.nɛ̃.wak\ et se dénasalise en \pɔʁt.na.wak\ pour éviter la séquence étrangère \nɛ̃.wak\.

Pronom indéfini modifier

portnawak \pɔʁt.na.wak\ invariable

  1. (Populaire) N’importe quoi.
    • — Quand t’as voulu m’enculer, c’pédé de sa mère !
      Portnawak ! On était en slip, hé ! Comment qu’y délire mal, l’aut’!
      — (Sébastien Monod & Alexis Clairmont, On ira (presque) tous au paradis, H & O éditions, 1998)
    • Ma daronne m'a avancé la thune pour le billet. Elle aurait fait portnawak pour que je taffe. Portnawak pour que j'arrête de glander à la téci. — (Slimane Kader, Avec vue sous la mer, Allary éditions, 2014)
    • On recommencera tout à zéro, dans un monde enfin débarrassé de la finance, des religions, de Monsanto, d'Aréva, d'Universal, de Mac Donald, des sept frangines pétrolières, du coaching pour tout et portnawak, de la téléréalité, des exodes aoûtiens et du curling discipline olympique ! — (Bruno Pochesci, « Mondo zombi », dans Histoires de… Zombies, ouvrage collectif, Lune Ecarlate Éditions, 2015, p. 207)
    • Il aime la danse plus que portnawak. — (Rijksuniversiteit te Gent. Dienst voor Franse Taalkunde, Travaux de linguistique: Numéros 50 à 53, 2005)

Variantes orthographiques modifier

Synonymes modifier

Prononciation modifier