Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) De l'adjectif provincial avec le suffixe -ité.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
provincialité provincialités
\pʁɔ.vɛ̃.sja.li.te\

provincialité \pʁɔ.vɛ̃.sja.li.te\ féminin

  1. Fait d’appartenir à une province.
    • Cette provincialité intervenant pendant une période de regroupement des continents peut paraître paradoxale ; elle traduit la diversification des conditions climatiques et altimétriques (chaînes de montagne). — (Serge Elmi, Claude Babin, Histoire de la Terre, éditeur Dunod, 2012)
    • C’est par l’accent qu’on peut remonter à l’origine primitive du langage, à la provincialité du causeur ou de l’orateur. — (Ernst, Dictionnaire universel d'idées, éditeur A. Picard, 1875)
    • C’est un bon exemple du résultat d’une mobilité spécifique menant de la provincialité à la parisianité. — (Daniel Roche, Les circulations dans l'Europe moderne: XVIIe-XVIIIe siècle, éditeur Fayard, 2011)
  2. (Péjoratif) Fait d’avoir l’air d’un provincial.
    • Elle s’amuse extrêmement de la surprise que me fait éprouver une foule d’objets auxquels elle est habituée ; et elle ne veut pas perdre une des occasions de s’amuser de ma provincialité. — (Georgette Ducrest, Paris en province et la province à Paris, éditeur Ladvocat, 1831)
    • Dans La Comédie humaine, la provincialité ne constitue plus une tare, mais une sorte de privilège, du seul fait de la mise en roman. — (Nicole Mozet, La ville de province dans l'œuvre de Balzac, éditeur Slatkine, 1998)
    • La voiture commettant l'erreur de s'arrêter à un passage piéton sera à juste titre klaxonnée et son conducteur immédiatement suspecté de provincialité ou de sénilité. — (Olivier Magny, Dessine-moi un Parisien: Version avec animations, 10/18 - Univers Poche, 2010)

Traductions modifier

Prononciation modifier