Français modifier

Étymologie modifier

(XIIe siècle) Du latin provocatio (« action de provoquer »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
provocation provocations
\pʁɔ.vɔ.ka.sjɔ̃\

provocation \pʁɔ.vɔ.ka.sjɔ̃\ féminin

  1. Action de provoquer.
    • « Les bénéfices records, fièrement affichés par les entreprises, ont été vécus comme un véritable provocation », atteste Joël Sohier, maître de conférences à l’université de Reims et auteur de l’ouvrage Le Syndicalisme en France (éd. Vuibert, 2010). — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 octobre 2022, page 6)
    • Et pourtant le bon sens s’oppose à ce qu’une impératrice s’accommode comme une danseuse, qui semblerait une manière de provocation aux bonnes mœurs. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
    • Je peux comprendre que certains collègues pètent une durite. Dans la rue, certains de nos “clients” sont des spécialistes de la provocation. — (Brendan Kemmet, S.O.S. Police, Éditions du Cherche-Midi, 2011)
    • « L’emploi de masse n’est pas une option politiquement viable […] en clair : ce dont ce pays a besoin, pour mater cette bande d’écervelés, c’est d’une bonne dépression », écrit au début des années 1970 un chroniqueur économique qui s’autorise d’autant plus la provocation qu’il signe ses textes d’un nom d’emprunt – un pseudonyme révélateur : « Adam Smith.» — (Grégoire Chamayou, « Chapitre 3. Insécurité sociale », La société ingouvernable. Une généalogie du libéralisme autoritaire, sous la direction de Chamayou Grégoire. La Fabrique Éditions, 2018, pp. 24-29.)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

Anglais modifier

Étymologie modifier

(XIIe siècle) Du latin provocatio.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
provocation
\Prononciation ?\
provocations
\Prononciation ?\

provocation

  1. Provocation.

Prononciation modifier