ptéridophore
Français modifier
Étymologie modifier
- Du latin scientifique Pteridophora, nom donné par le naturaliste allemand Adolf Bernard Meyer en 1894, du grec ancien πτερίς, pteris (« fougère ») avec le grec ancien φορός, phorós (« porteur »).
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
ptéridophore | ptéridophores |
\pte.ʁi.dɔ.fɔʁ\ |
ptéridophore \pte.ʁi.dɔ.fɔʁ\ masculin
- (Ornithologie) (Rare) Espèce de passereau, paradisier de Nouvelle-Guinée, dont les mâles portent deux très longues plumes sur la tête.
- Une Africaine avait la tête du ptéridophore : les plumes qui s'élançaient de son front comme deux cornes de fougère retombaient jusqu'au sol, dans un friselis de métal qui faisait mal aux nerfs. — (Emmanuelle Arsan, Emmanuelle – L’anti-vierge, chapitre 9, Éric Losfeld, Le Terrain Vague, 1968)
- [...] les grands-mères s’extasiant sur des planches animalières flambant neufs qui font la part belle aux couleurs chatoyantes du ptéridophore, de l’astragie noire, de l’épimaque, du manucode, du six-filets (une merveille !), du diphyllode républicain (qui n’est pas bleu, blanc, rouge), du hausse-col-noir (qui n’est pas tout noir), du loddigésie admirable (qui l'est vraiment, admirable), de l’argus, du paon, du couroucou mexicain et de la veuve et, je vous fais grâce des thaumalées et autres tchitrées ! — (Le sens des mots, édito 2005, bregail.fr)
Notes modifier
- En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple : Homme moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.
Synonymes modifier
Hyperonymes modifier
(simplifié)
- oiseau (Aves)
- passereau, passériforme (Passeriformes)
- paradiséidé (Paradisaeidae)
- passereau, passériforme (Passeriformes)
Traductions modifier
- Conventions internationales : Pteridophora alberti (wikispecies)
- Allemand : Wimpelträger (de) masculin, Albert-Paradiesvogel (de) masculin, Wimpelträger-Paradiesvogel (de) masculin
- Anglais : King of Saxony bird-of-paradise (en)
- Arabe : رمّاح (ar) rammèH, رَمَّاح (ar)
- Asturien : ave del paraísu d'Alberto (ast) masculin, ave del paraísu Rei de Sajonia (ast) masculin
- Bulgare : люспеста райска птица (bg) ljuspesta rajska ptica
- Catalan : ocell del paradís d'Albert (ca) masculin
- Danois : vimpelbærer (da)
- Espagnol : ave del Paraíso de Alberto (es) masculin, ave del paraíso Rey de Sajonia (es) masculin
- Estonien : lint-paradiisilind (et)
- Finnois : viiriparatiisilintu (fi)
- Gallois : aderyn paradwys Albert (cy)
- Hébreu : עדני מלך סקסוניה (he)
- Hongrois : fátyolos paradicsommadár (hu)
- Indonésien : cenderawasih panji (id)
- Italien : uccello del paradiso del re di Sassonia (it) masculin
- Japonais : フキナガシフウチョウ (ja) fukinagashifuuchou
- Lituanien : Karaliaus Alberto rojaus paukštis (lt)
- Néerlandais : wimpeldrager (nl)
- Norvégien : vimpelparadisfugl (no)
- Polonais : wstęgogłów (pl)
- Portugais : ave-do-paraíso-do-alberto (pt) masculin
- Russe : чешуйчатая райская птица (ru) češujčataja rajskaja ptica, райская птица Краля на Саксония (ru) rajskaja ptica Kralja na Saksonija
- Serbe : rajska ptica kralja Saksonije (sr)
- Slovaque : rajka vlajková (sk)
- Soundanais : cendrawasih panji (su)
- Suédois : flaggbärare (sv)
- Tchèque : rajka dlouhoperá (cs)
- Turc : mavi tuğlu cennetkuşu (tr)
- Ukrainien : дивоптах двовимпельний (uk) dyvoptax dvovympel’nyj
- Vietnamien : chim thiên đường vua Saxony (vi)
Prononciation modifier
- Somain (France) : écouter « ptéridophore [Prononciation ?] »
Voir aussi modifier
- Paradisier du Prince Albert sur l’encyclopédie Wikipédia
Références modifier
- Larousse universel en 2 volumes, 1922, réédition 1949, tome second.