Français modifier

 

Étymologie modifier

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Locution adverbiale modifier

Invariable
que diable
\kə djabl\

que diable \kə djabl\ invariable

  1. (Vieilli) Sert à indiquer de l'impatience ou de l'irritation.
    • Que diable ! lui dit encore Flammèche, qui avait fini par trouver que la réponse de son valet de chambre laissait quelque chose à désirer, que diable ! Baptiste, tu as dû être joli garçon ; il n'est pas possible que tu n'aies rien de mieux à répondre à ma question que les deux mots que tu viens d’articuler tout à l'heure. — (J.-P. Stahl, « Flammèche et Baptiste », chapitre 4, dans Le Diable à Paris : Paris et les Parisiens à la plume et au crayon, par Paul Gavarni & al., Paris : chez J. Hetzel, 1868, page 140)
    • Que diable ! puisque la chose doit se faire, finissons-en ! — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VII)

Traductions modifier

Pronom interrogatif modifier

Invariable
que diable
\Prononciation ?\

que diable \Prononciation ?\ invariable

  1. (Vieilli) De même usage que le pronom interrogatif que, elle indique, en outre, de la surprise ou de l'irritation.
    • GÉRONTE : Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? — (Molière, Les Fourberies de Scapin, acte 2, scène 11, 1671)
    • Que diable faites vous sur le bords de la Meuse ? Vous êtes un homme de grandes et singulières entreprises. — (Paul Scarron, Lettre du 26 octobre à un inconnu, dans Les dernières œuvres de Monsieur Scarron, divisées en deux parties, tome 1, Paris : chez Michel David , 1700, p. 40-41)
    • Enfin, que diable me voulait-il donc ? Sa dernière mission, trois ans auparavant, m'avait précipité dans une spirale de crime et de violence dont le seul souvenir me faisait frémir. — (C. J. Sansom, Les Larmes du diable, traduit de l'anglais par Françoise de Sorbier, Éditions Belfond, 2011, chap. 6)