Français modifier

Étymologie modifier

(XIXe siècle) De rembleur (« lueur réfléchie au loin »)[1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
rambleur rambleurs
\ʁɑ̃.blœʁ\

rambleur \ʁɑ̃.blœʁ\ féminin

  1. (Rare) Lueur produite la nuit et se reflétant dans le ciel[2], provoquée par un incendie ou par l'éclairage d'une ville au loin.— Note : Selon Jean-Paul Kauffmann (Remonter la Marne, 2013), ce terme serait « typiquement châlonnais ».
    • Nous descendons vers l'agitation de quelque infernale officine (...) dont une rambleur rouge sombre (...) commence à empourprer les parois. — (Henri Barbusse, Le Feu, 1916)
    • « La ville resplendit d’une lumière fabriquée. On voit la rambleur de la ville » — (Paul Claudel, cité par Jean-Paul Kauffmann, Remonter la Marne, Fayard, 2013, Le Livre de Poche, page 173)
    • Pour lui, la rambleur est indéfinissable. Ce n’est ni une clarté ni quelque rayon crevant un ciel couvert. Il la voit comme une réverbération ôtant tout relief au ciel et au paysage. L’annonce d’un désordre, d’un accident, l’imminence d’une onde lumineuse qui entr’apparaît sans s’accomplir absolument. — (Jean-Paul Kauffmann, Remonter la Marne, Fayard, 2013, Le Livre de Poche, page 179)
    • Parfois encore, la rambleur survient, diffusant cette lumière immatérielle qui éclaire anormalement arbres et haies. — (Jean-Paul Kauffmann, Remonter la Marne, Fayard, 2013, Le Livre de Poche, page 229)

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier