Français modifier

 

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Viendrait du latin canis, chien, ou de l’ancien français cagnard, lieu retiré, solitaire, coin[1].

Verbe modifier

s’acagnarder \s‿a.ka.ɲaʁ.de\ pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Forme pronominale de acagnarder, paresser.
    • Lattes et bardeaux paraissaient avoir été enlevés par les habitants eux-mêmes, estimant à juste titre qu’en temps de pluie, pareille chaumine ne saurait leur servir d’abri et que, par beau temps, il n’y a pas lieu de craindre la pluie ; à quoi bon, d’ailleurs, s’acagnarder au logis, quand on a ses coudées franches au cabaret, sur la grande route, où bon vous semble ? — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1925, page 135)
    • D’autres vols de corneilles et de corbeaux s’étaient de ce temps levés des endroits où ils s’acagnardaient, et s’approchaient en haillonnant. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 147)
    • Je m’acagnarde dans le lit et rêve de meules de foin. — (Fouad Laroui, L’Étrange Affaire du pantalon de Dassoukine, dans le recueil du même nom, 2012, page 10)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

  1. Delvau, 1867