Voir aussi : tirebouchonner

Français modifier

Étymologie modifier

De tire-bouchon.

Verbe modifier

tire-bouchonner \tiʁ.bu.ʃɔ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (orthographe traditionnelle)

  1. Tordre en spirale, en forme de tire-bouchon.
    • Il m’arrivait de me dire que j’avais du pot d’être né à une époque où les hommes portent des pantalons. J’évoquais ce pauvre Voltaire, avec ses allumettes autour desquelles tire-bouchonnaient les bas blancs. — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 178)
    • En fait tout allait mal pour lui ; son enquête était à zéro et ces imbéciles qui l’avaient tiré du lit avec leur abominable triperie lui avaient tire-bouchonné l’estomac à tel point qu’il devait renoncer à son petit déjeuner. — (Hélène de Monaghan, Suite en noir, Librairie des Champs-Élysées, 1970, chapitre Lundi 14 août)
    • Les torons intacts s’étaient distendus, sous le poids de Regane, puis avaient cassé et ils tire-bouchonnaient en effilochures fines. — (Boileau-Narcejac, Mort en piste in Manigances, 1971)
  2. Être chiffonné, former des plis irréguliers.
    • Dans le métro, entre Odéon et Châtelet, il y avait un gros bougre apoplectique, en tas sur sa banquette, la chemise ouverte, le veston tire-bouchonné sur les genoux. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 59)

Variantes orthographiques modifier

Prononciation modifier