Français modifier

Étymologie modifier

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Composé de vieux et de frère.

Locution nominale modifier

vieux frère \vjø fʁɛʁ\ masculin

  1. (Sens figuré) Camarade, compagnon.
    • — Allô ! Dario ! fait-il, bourrant amicalement l’épaule de l’homme heureux, tout est encore très beau, ce matin, n’est-ce pas, mon ami ?
      — Tout roule sur des roulettes idéales, patron.
      — Si ça roule ? Mais à merveille, vieux frère !
      Vieux frère ! va ! dit le malade, qui éclate de contentement.
      — (Albert Londres, Chez les fous, 1925)
    • Blaireau hésita un instant entre deux partis : se mettre en colère contre l’entêté ou prendre pitié de l’imbécile.
      Le parti de la générosité l’emporta.
      — Allons, vieux frère, je ne t’en veux pas… Viens trinquer avec moi, sans cérémonie.
      — (Alphonse Allais, L’Affaire Blaireau, 1899)
    • — Alors, vieux frère, disait Casimir, il a qu’un seul fils, ton singe ?… Un seul fils unique, solitaire, individuel et prénommé Gaston ?
      — Oui, ma vieille, répondait l’autre. Y vous ont un petit rhum, vois-tu, dans c’tte boîte-ci !
      — (Georges Ista, Rosière malgré elle, 1928)

Traductions modifier