Français modifier

Étymologie modifier

(1845)[1] Dérivé de apostropher, avec le suffixe -able.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
apostrophable apostrophables
\a.pɔs.tʁɔ.fabl\

apostrophable \a.pɔs.tʁɔ.fabl\ masculin et féminin identiques

  1. (Rare) Que l’on peut apostropher.
    • Cohn-Bendit était le dernier marchand d’avenir libre de ses mouvements, accessible et apostrophable au débotté. — (François Simon, Petites coupures de presse, Editions La Part Commune, Rennes, 2004, page 28)
    • Ce que vous entendez, vous le voyez sortir de moi, et ce que vous comprenez bien ou mal se lie à un corps reconnaissable, visible maintenant ou croisable plus tard, en telle rue ou tel café de Lausanne, apostrophable pour lui demander des comptes, le sommer de s’expliquer, de se rétracter, ou évitable, distançable, reléguable[sic] loin de soi – sur l’autre trottoir, dans un autre bistrot, mieux fréquenté. — (Maxime Laurent, Circulez! Y a rien à voir! (Conférence-performance sur "Critique et Clinique", de Gilles Deleuze), unifr-ch.academia.edu)
    • La raison en est simple : l’apostrophe signe l’engagement d’une relation frontale entre les deux pôles énonciatifs, ce qui présuppose que le destinataire est préalablement envisagé par le locuteur comme effectivement apostrophable, posé comme un allocutaire potentiel. — (Catherine Detrie, De la non-personne à la personne : l’apostrophe nominale, CNRS Éditions, 2007, page 50)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  1. Figure dans la deuxième édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 24.