cadoter
Français modifier
Verbe modifier
cadoter \ka.dɔ.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Variante de cadeauter.
- « Ça ne coûte rien ! Le bourgeois qui en fabrique nous en cadote. » — (Gustave Flaubert, L'éducation sentimentale ; Bibliothèque de La Pléiade, Flaubert, Œuvres, tome II, page 156, Editions Gallimard, 1952.)
- Tout se paie, tout se monnaye, le bakchich est un sésame indispensable, il faut « cadoter » pour être soigné, pour passer à travers les mailles serrées des contrôles tatillons, policiers ou douaniers. — (Antoine Bangui-Rombaye, Tchad, élections sous contrôle (1996-1997), 1999)
- S'il ne faute pas (ne commet pas d'erreur), vous pouvez le cadoter (donner un cadeau). — (Centre d'études pour l'action sociale (Kinshasa, Congo), Zaïre-Afrique, 1986)
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « cadoter [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « cadoter [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
Picard modifier
Étymologie modifier
- Certainement de cados.
Verbe modifier
cadoter \Prononciation ?\ masculin
- S’étendre nonchalamment dans un fauteuil, se prélasser.
- (Par extension) Faire peu de chose, n’en prendre qu’à son aise.
Références modifier
- Jean-Baptiste Jouancoux, Études pour servir à un glossaire étymologique du patois picard, 1880, vol. I