Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de cousin avec le suffixe -age.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
cousinage cousinages
\ku.zi.naʒ\

cousinage \ku.zi.naʒ\ masculin

  1. Parenté qui existe entre cousins.
    • La plupart des patronymes se répétaient et se ressemblaient, à croire que ces gens vivaient tous en cousinage. Mais ce n'était qu'un faux-semblant, le postier de Péronville l'avait bien avertie là-dessus. Elle l'entendait encore lui dire :« Ne te trompe surtout pas de destinataires, ma fille, quand tu liras tes enveloppes ! » — (Gérard Boutet, Paroles de nos anciens : Les gagne-misère : 1920-1960, Omnibus/Place Des Éditeurs, 2013)
  2. Tout l’ensemble des parents.
    • On aurait prévenu le cousinage, on aurait mis du buis dans un vase d’eau bénite, et des chandelles, et un chapelet… — (Alain Demouzon, La Pêche au vif, 1977, chapitre 5)
    • Par ailleurs, c’était par l’alliance matrimoniale que se reproduisait la cohésion des « cousinages » (les gentes, conçues comme des parentèles issues d’un ancêtre commun – mythique et éponyme – et qui servaient de cadres de mobilisation dans la lutte pour le pouvoir). — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
  3. (Sens figuré) Relation d’analogie, de ressemblance.
    • La grande objection et imputation faite aux Jansénistes était toujours leur cousinage avec le Calvinisme. — (Sainte-Beuve, Port-Royal, tome 3, Renduel, 1848)
    • Le flinguer comme ça, de sang froid, sans être tout à fait de l’assassinat, y aurait quand même comme un cousinage ! — (Michel Audiard, dialogues du film Ne nous fâchons pas, de Georges Lautner, 1966)

Dérivés modifier


Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier