Français modifier

Étymologie modifier

Le mot « aloi » vient du verbe « allier », dont la forme ancienne était aloyer ; l’aloi était alors le nom donné aux alliages servant à la fabrication des pièces de monnaie.
Les seigneurs du Moyen Âge pouvaient « battre monnaie » Pas clair, pour s’assurer que la pièce était de bon aloi, l’on faisait tomber la pièce sur une surface dure pour la faire sonner, la clarté du son donnait, ou pas, une indication devant permettre de distinguer la fausse monnaie, ou à tout le moins la qualité du métal.
Cette méthode empirique, s’effacera un peu plus tard avec l’apparition de petites balances de précision, le trébuchet, l’usage combiné de ces deux méthodes donnera jour à une autre expression concernant la monnaie des « espèces sonnantes et trébuchantes ».

Locution adjectivale modifier

de bon aloi \də bɔ.n‿a.lwa\

  1. (Sens propre) Qualifie une monnaie reconnue.
    • Or, jusqu’au xixe siècle, il y a convertibilité de ces trois valeurs : la monnaie or, de bon aloi, est thésaurisable. — (Laurent Gille, Aux sources de la valeur : des biens et des liens, 2006, page 226)
  2. (Sens figuré) Qui est de bonne qualité, de bonne réputation.
    • J'ai vu une famille de bon aloi, père, mère, deux jeunes filles, valise à la main, discuter avec un pilote du prix du passage en Espagne... — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
  3. (Sens figuré) D’un usage conforme au bon goût ou au bon sens.
    • Mais dans ce capharnaüm d’idées et de théories, il est de bon aloi que les Sceptiques du Québec prennent la parole. — (Claude Mac Duff, Survol des croyances et « religions » extraterrestres, dans Le Québec sceptique, n°18, mai 1991)

Antonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier