Voir aussi : déléatur

Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Du latin deleatur (« qu'il soit effacé ») → voir admittatur, exequatur et imprimatur.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
deleatur deleaturs
\de.le.a.tuʁ\
 
Un deleatur.

deleatur \de.le.a.tuʁ\ masculin (orthographe traditionnelle)

  1. (Imprimerie) Signe par lequel on indique, dans la correction des épreuves, les lettres, les mots ou les lignes à retrancher.
    • Et maintenant, après trois heures de corrections passées à griffonner des signes de renvoi ou des deleatur, j'entendais tinter des tasses. Ils étaient rentrés. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 59)
    • Le correcteur dit, Oui, ce signe s’appelle un deleatur, nous l’employons quand nous devons supprimer et effacer, le terme s’explique de lui-même et s’applique autant à des lettres isolées qu’à des mots entiers, Il me fait penser à un serpent qui au moment de se mordre la queue se serait ravisé, […] — (José Saramago, Histoire du siège de Lisbonne, 1989 ; traduit du portugais par Geneviève Leibrich, 1992, page 11)
    • De tous côtés aboient
      Des contresens obscurs,
      Et les marges se noient
      Dans les deleaturs.
      — (Alfred de Musset)
    • Mettre dans la marge un deleatur.
    • Ces deleaturs n’ont pas été exécutés.

Variantes orthographiques modifier

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

Voir aussi modifier

  • deleatur sur l’encyclopédie Wikipédia  

Latin modifier

Forme de verbe modifier

deleatur \Prononciation ?\

  1. Troisième personne du singulier du subjonctif présent passif de deleo.

Portugais modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Du latin deleatur.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
deleatur deleaturs

deleatur \Prononciation ?\ masculin

  1. Deleatur.
    • Disse o revisor, Sim, o nome deste sinal é deleatur, usamo-lo quando precisamos suprimir e apagar, a própria palavra o está a dizer, e tanto vale para letras soltas como para palavras completas, Lembra-me uma cobra que se tivesse arrependido no momento de morder a cauda, […] — (José Saramago, História do Cerco de Lisboa, 1989)