Français modifier

Étymologie modifier

  1. aphérèse d’adroper, argot de soldats, du sabir adrop, dérivé de l’arabe أزرب, azreb (« dépêche-toi »).
  2. de l’anglais drop.

Verbe 1 modifier

dropper \dʁɔ.pe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Populaire) ou (Argot) Se hâter, courir.
    • Fallait que je droppe. — (Albert Simonin, Le cave se rebiffe, Série noire, 1954, page 145)
    • Gast, avec la boucaille il y a intérêt à dropper. Tu pars de la boulangerie avec du pain, et tu arrives ici avec de la soupe ! — (Jean Failler, Boucaille sur Douarnenez, éditions du Palémon, 1998, chapitre IX)

Variantes orthographiques modifier

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Verbe 2 modifier

dropper \dʁɔ.pe\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (Anglicisme)

  1. (Golf) Remettre en jeu une balle déclarée injouable en la laissant tomber, bras tendu à l'horizontale.
  2. (Rugby) Effectuer un drop-goal.
  3. Parachuter.
    • Les maquisards de Goukouni Oueddeï étaient des centaines, dissimulés dans l’herbe à éléphant et il devait se faire dropper au milieu. — (Marc Charuel, Le jour où tu dois mourir, éditions Albin Michel, 2011, chapitre 6)
    • Inutile de dropper le djebel pour traquer les fellouzes. — (Pierre Antilogus, Jean-Louis Festjens, Guide de survie au bureau, éditions Hors Collection, 1996, Le Grand Livre du Mois, page 50)
  4. Abandonner, laisser tomber une personne ou quelque chose.
  5. (Pronominal) Consommer du LSD.

Variantes orthographiques modifier

Dérivés modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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