Français modifier

Étymologie modifier

Emprunté au latin médiéval embrochatio, dérivé du bas latin embrocha (« enveloppe humide »), lui même emprunté au grec ancien ἐμβροχή.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
embrocation embrocations
\ɑ̃.bʁɔ.ka.sjɔ̃\

embrocation \ɑ̃.bʁɔ.ka.sjɔ̃\ féminin

  1. (Médecine) Fomentation faite, sur une partie malade avec un liquide gras, huileux.
    • On nous juchait au-dessus de la voiture, mon frère et moi et nous revenions ainsi au village. À l’odeur du foin se mêlait celle de l’embrocation phéniquée dont on avait frotté le cheval. — ( Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 114)
    • Ils étaient plus de vingt, assis sur des bancs de bois blanc, dans la grande salle carrelée, remplie des odeurs fortes de terre, d’embrocations et de chaleur animale. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 68)
  2. Liquide lui-même.
    • Pas du tout le remugle de sueur et d’embrocation qui imprègne la sciure du gymnase, et commence singulièrement à le débecter. — (Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, Gallimard, Paris, 1971, page 182)
    • Cela sentait la fauverie, l’embrocation et la caoutchouc chaud. — (Boileau-Narcejac, Opération Primevère, Denoël, Paris, 1973)
    • Elle lui a monté une bouteille d’embrocation de sa fabrication. — (Barbara Constantine, Et puis, Paulette..., Calmann-Lévy, Paris, 2012)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier