Français modifier

Étymologie modifier

Composé de faire et de fortune.

Locution verbale modifier

faire fortune \fɛʁ fɔʁ.tyn\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)

  1. S’enrichir fortement et rapidement.
    • […] vous avez le droit d’employer votre intelligence à l’augmentation de votre patrimoine, le droit d’être économes, industrieux, de placer des capitaux, enfin la possibilité de faire fortune sans déroger. — (Julie de Querangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, 1833, Tome 2, 4)
    • Je voudrais bien qu’il fît fortune et ne menât pas sa vie de Paris… — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre septième)
    • Il s’en alla ; puis il rouvrit la porte, et dit encore d’une voix impérieuse :
      — Surtout, défiez-vous d’Aristide, c’est un brouillon qui gâterait tout. Je l’ai assez étudié pour être certain qu’il retombera toujours sur ses pieds. Ne vous apitoyez pas ; car, si nous faisons fortune, il saura nous voler sa part.
      — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 101)
    • On vient d’arrêter et d’envoyer au Dépôt un charbonnier, le nommé Gandillot, qui avait trouvé un excellent truc pour faire fortune aux dépens de la bourse et de la santé de ses clients. — (Alphonse Allais, Contes humoristiques)
    • C’était là que se retiraient avant la guerre et depuis longtemps les commerçants hollandais qui avaient fait fortune aux Indes. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.98)

Quasi-synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier