faire tintin
Français modifier
Étymologie modifier
- (c. 1935) Apparaît dans l’argot militaire sous la forme faire tintin ballon, au sens d’être privé de vin. L’onomatopée tintin peut évoquer aussi bien le tintement de deux verres que celui de pièces de monnaie[1].
Locution verbale modifier
faire tintin \fɛʁ tɛ̃.tɛ̃\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)
- Ne rien recevoir, alors qu’on s’attendait à obtenir quelque chose.
- — Watrin me déteste. Il vient encore de m’engueuler parce que je dormais!
— Oui, mais il t’a cité deux fois, dit Pauphilet. Et moi, je fais encore tintin. — (Armand Lanoux, Le commandant Watrin, Julliard, 1956) - Le président ne devait pas connaître les règles, il s’est lancé dans un discours d’où il ressortait que pour les primes de match, nous allions faire tintin, que puisque nous voulions jouer aux cons nous ne serions plus seuls, que les repas du jeudi soir seraient supprimés... — (Jean Colombier, Béloni, Calmann-Lévy, 1994)
- — Watrin me déteste. Il vient encore de m’engueuler parce que je dormais!
Synonymes modifier
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « faire tintin [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « faire tintin [Prononciation ?] »
Références modifier
- ↑ « tin-tin », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage