garene
Ancien français modifier
Étymologie modifier
- De même radical que garir, garer[1] (« garder ») avec le suffixe -ene, proprement « lieu réservé, défendu ».
Nom commun modifier
garene *\Prononciation ?\ féminin
- Chasse gardée, lieu où il était interdit de chasser sans la permission du seigneur.
- Tant se haste et tant s'esploite, Tant chevauche bois et garane, Qu'il est venuz à Theroane. — (Ren. XIIIe s.)
- Aucunes gens cuident que cil qui sunt pris emblant connins ou autres grosses bestes savages en autrui garennes anciennes, ne soient pas pendables ; mes si sunt, quant il sunt pris par nuit. — (BEAUMANOIR, XXX, 105)
- Qui est trouvé tendant aux perdrix en païs de garenne, il chet en amende de dix livres, et le harnas perdu. — (BOUTEILLER, Somme rural, II, titre 40, XIVe s.)
- Les escumeurs d'Affrique.... faisoient de la ville d'Affrique leur warenne et font encore. — (FROISS., III, IV, 13, XVe s.)
Variantes modifier
Dérivés modifier
Dérivés dans d’autres langues modifier
Références modifier
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage