Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Composé de pain et de noir.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
pain noir pains noirs
\pɛ̃ nwaʁ\

pain noir \pɛ̃ nwaʁ\ masculin

  1. Pain fait de farine de seigle, de sarrasin et de froment.
    • Il y avait aussi, comme hors-d’œuvre, des tranches rouges qu'on étendait sur du pain noir en le saupoudrant de poivre : c'était du saumon fumé. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 45)
    • Sur la table un pain noir sous une nappe blanche,
      Dont chaque mendiant vient dîmer une tranche.
      — (Alphonse de Lamartine, Jocelyn, VI, 507 — cité par Littré)
    • Sylvestre et Nanette n’entendent pas : de leurs mains qui ne se sont jamais rencontrées, ils coupent chez l’un une tranche de pain noir, chez l’autre un morceau de pain brié. — (Georges Coulonges, Les sabots de Paris, Presses de la Cité, 2003 ; édition utilisée : collection Pocket, 2005, page 74)
  2. (Sens figuré) Pauvre nourriture.
    • Et cependant, ô sainte République,
      Quoique aujourd’hui de ton pain noir nourri,
      Chacun de nous pour ta gloire eût péri
      Et mourrait encor sans réplique.
      — (Pierre Dupont, Le Chant des transportés, 1848)
    • Maintenant qu’il a rendu le pain noir aux travailleurs, s’il ouvrait les portes des camps de concentration, s’il amnistiait un ou deux millions d’innocents, […], quelle grandeur serait la sienne. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)

Notes modifier

  • Ce terme est généralement utilisé au singulier.

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier




Homophones modifier

Voir aussi modifier

Références modifier