Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du latin pastor (« berger »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
pastoure pastoures
\pas.tuʁ\

pastoure \pas.tuʁ\ féminin

  1. (Métier) (Élevage) (Vieilli) ou (Littéraire) Petite bergère ; gardienne de moutons.
    • Je me repentis fort, ainsi que vous devez penser, d’avoir épousé cette pastoure — (Octave Mirbeau, Le Colporteur, E. Flammarion, Paris, 1919, page 35)
    • Étaient venues aussi pour aider Madeleine, ses deux cadettes, Tiennette et Fridoline, celle-ci plus rousse que Madeleine, celle-là de teint ferme et jeune et fraîche et rieuse comme une pastoure de conte. — (Ernest Pérochon, Nêne, Librairie Plon, Paris, 1920, page 69)
    • Quelle déconvenue ! mais la petite pastoure, têtue et grêlée, qui, contre la promesse d’une assez forte coupure, avait consenti à me servir de guide, n’en démordait pas et m’affirmait que c’était bien là Barenton. — (Charles Le Goffic, Auguste Dupouy, Brocéliande, La Renaissance du Livre, 1932, page 83)
  2. Surnom de Jeanne d’Arc.
    • — Ainsi, tu songes à faire la guerre aux Anglais, Jeanne ? Quand tu auras trouvé le trésor, tu achèteras une grosse armée, et tu te mettras en campagne sur un beau cheval blanc, comme Jeanne d’autrefois, la belle Pastoure qui a délivré notre pays des habits rouges ? — (George Sand, Jeanne, 1844)

Synonymes modifier

gardienne de troupeau

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier