pinçon
Français modifier
Étymologie modifier
- (Date à préciser) De pincer.
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
pinçon | pinçons |
\pɛ̃.sɔ̃\ |
pinçon \pɛ̃.sɔ̃\ masculin
- (Familier) Marque qui reste sur la peau lorsqu’on a été pincé.
Je me suis fait un pinçon en fermant cette porte.
- Le rite commandait qu’à chaque pinçon la Toutouque jetât —elle n’y manquait point— un petit glapissement, et mon frère s’écriait, sévère : « Toutouque ! Vous chantez faux ! Recommencez ! » — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 87)
- (Sens figuré)
- Quand les plaintes d’un forçat qui se prétend innocent lui font éprouver un pinçon au cœur, le sourire narquois d’un garde-chiourme le ramène bientôt au sentiment des réalités. « Benêt ! semble lui dire ce représentant de l’autorité. La seule pitié ici est d’être impitoyable. » — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 127)
- (Maréchalerie) Rebord mince, élevé à la pince d’un fer, surtout à celle des fers de derrière, pour mieux les assurer, ou pour garantir la corne.
Apparentés étymologiques modifier
Traductions modifier
Prononciation modifier
- \pɛ̃.sɔ̃\
- Cornimont (France) : écouter « pinçon [Prononciation ?] »
Homophones modifier
Anagrammes modifier
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Références modifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (pinçon), mais l’article a pu être modifié depuis.