Français modifier

Étymologie modifier

Composé de porte et de marinier, parce qu’elle permettait le passage des bateaux sur un cours d’eau barré.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
porte marinière portes marinières
\pɔʁt ma.ʁi.njɛʁ\

porte marinière \pɔʁt ma.ʁi.njɛʁ\ féminin

  1. (Navigation) Cloison démontable fermant un pertuis (ouverture pratiquée dans un barrage) : son démontage permettait le passage d’un bateau.
    • Pourtant de nombreux autres procédés ont été employés avant que "l’écluse" que nous connaissons s’impose sur nos voies d’eau. La porte marinière fut la solution communément utilisée dans notre région. — (André Grazélie, Les portes marinières du bassin de la Maine, Le Jase 1985, association Ellébore, page 2)
    • Pendant des siècles, les portes marinières permirent aux gabares puis aux lourds chalands longs de 20 à 30 m de remonter le Loir. — (La porte marinière, insolitepaysflechois.org, consulté le 5 octobre 2023)
    • Pour ouvrir la porte marinière, les mariniers se placent sur la poutrelle, enlèvent successivement tous les appareils et les aiguilles puis tournent la poutrelle pour la ranger le long d’un bajoyer. Le passage est alors libre pour les bateaux. [...] Quand le bateau est passé, on retourne la poutrelle transversale et les meuniers replacent les appareils et les aiguilles l’un après l’autre. Tel est l’usage du pays : ce sont les mariniers qui ouvrent et les meuniers qui ferment les portes marinières. — (Histoire de la navigation sur la Mayenne : De la porte marinière à l’écluse à sas, petitebavouze.fr, consulté le 5 octobre 2023)

Dérivés modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

  •   porte marinière figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : pertuis.

Traductions modifier

Voir aussi modifier