prendre pour un lapin de six semaines

Français modifier

Étymologie modifier

→ voir prendre, lapin, six et semaine, pour rappeler l’image de naïveté associée au lapereau.

Locution verbale modifier

prendre pour un lapin de six semaines \pʁɑ̃dʁ pu.ʁ‿œ̃ la.pɛ̃ də si sə.mɛn\ transitif (se conjugue → voir la conjugaison de prendre)

  1. (Lorraine) (Familier) Utilisé pour indiquer à son interlocuteur que son but est évident, que son entourloupe a été démasquée, que l’on n’est pas dupe ni idiot.
    • Il utilise cette actualité en espérant me faire avaler son histoire, mais je continue à ne pas y croire. Il doit s'imaginer que je suis dans la police depuis deux mois. Il me prend pour un lapin de six semaines! — (Sihem Souid, La suspendue de la République, Éditions du Cherche-Midi, 2012, chap. 7)
    • S'il croit pouvoir me cacher son lien avec le trafic de drogue et son rôle de livreur de marchandise, c'est qu'il me prend vraiment pour un lapin de six semaines, ce qui m’agace passablement. — (Max L. Telliac, Six, tome 2 : À nos cœurs tourmentés, Black Ink Editions, 2020)

Variantes modifier

Quasi-synonymes modifier


Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

  • France : écouter « prendre pour un lapin de six semaines [Prononciation ?] »
  • France : écouter « prendre pour un lapin de six semaines [Prononciation ?] »
  • France (Lyon) : écouter « prendre pour un lapin de six semaines [Prononciation ?] »
  • France (Vosges) : écouter « prendre pour un lapin de six semaines [Prononciation ?] »
  • Aude (France) : écouter « prendre pour un lapin de six semaines [Prononciation ?] »