Français modifier

Étymologie modifier

(XVIIIe siècle) De rayer, au sens de biffer et de cadre, nom donné au tableau des emplois de service où était inscrit les noms des officiers et sous-officiers en activité. Quand un militaire n’était plus en activité, son nom était rayé de ce tableau.

Notes modifier

Le mot cadre a fini par désigner l’ensemble des officiers et sous-officiers inscrits sur ce tableau, puis les militaires exerçant un commandement quelconque, avant de s’appliquer dans le civil aux membres de l’encadrement et du management d’une entreprise ou d’une administration[1].

Locution verbale modifier

rayé des cadres \ʁɛ.je de kadʁ\

  1. Militaire en inactivité.
    • Les officiers honoraires, les rayés des cadres, bref tous ceux qui sont dégagés de toutes obligations militaires, peuvent dès maintenant contracter un engagement volontaire pour le cas d’une guerre éventuelle. — (Concours médical: journal de médecine et de chirurgie, 3 janvier 1937)
  2. (Sens figuré) Congédié.
    • Il résuma la situation en une phrase : « D’abord vous avez été rayé des cadres de l’université par le ministère, et ensuite par votre femme, qui du fait n’est plus votre femme […]. » — (Tahar Ben Jelloun, L'Auberge des pauvres, 2004.)
    • Trente-sept ans et demi, c’est la durée réglementaire de la vie professionnelle d’un professeur, avant qu’il soit « rayé des cadres » (expression quelque peu infamante, malgré qu’on en ait). — (Philippe Lecarme, Pédagogue et républicain: l’impossible synthèse ?, 2002)

Synonymes modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier