Français modifier

Étymologie modifier

Du latin talio (« pareille »).

Nom commun modifier

talion \ta.ljɔ̃\ masculin singulier

  1. Pénalité qui consiste à infliger au coupable le traitement même qu’il a fait subir ou voulu faire subir à sa victime.
    • Les femmes qui, ne voulant rien concevoir aux passions des artistes, leur imposent le talion de leurs vertus, en s’imaginant que les deux sexes se gouvernent par les mêmes lois. — (Honoré de Balzac, La Vieille Fille, 1836)
    • Et on ne l’a pas guillotiné, ce père-là ! on ne lui a pas appliqué la peine du talion à cet assassin de son enfant, on n’a pas supplicié ce lâche, on ne l’a pas enterré vivant à côté de la morte ! — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
    • Angèle, se levant. — Eh ! bien, moi aussi je te tromperai, moi aussi j’aurai des amants !
      Ribadier. — Hein ?
      Angèle. — Et tu la connaîtras, la peine du talion !
      — (Georges Feydeau, Le Système Ribadier, 1892, acte I, scène 2)
    • Mais cette Novelle marque une régression dans la voie de la répression de l’eunuchat. Estimant l'ancienne législation trop draconienne, Léon VI abolissait la peine du talion contre les opérateurs et adoucissait les autres pénalités. — (Études byzantines, Institut français d'études byzantines, 1943, vol.1-2, page 200)
    • De fait, s’il est celui dont la mâchoire se serre devant à une adversité qui ne joue pas selon les règles, le véritable Patriote ne répond pas à ses provocations et ne verse pas dans la fange indigne de la vengeance et du talion. — (Léolane Kemner, Qu’est-ce qu’un Patriote?, journaldemontreal.com, 24 mai 2021)

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

  • talion sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier