tempérer
Français modifier
Étymologie modifier
Verbe modifier
tempérer \tɑ̃.pe.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Modérer ou réguler de quelque manière que ce soit.
- Quand il jugeait une affaire, ce n'était pas lui qui jugeait, c'était la loi ; mais quand elle était trop sévère, il la tempérait. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VI. Le ministre, 1748)
— Je suis fort sobre de nature et d’habitude, dit Sigognac, et je tempère Bacchus par les nymphes, comme disaient les anciens.
— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)- Ce message rabat-joie fut hué par une partie de la foule mais tempéra quelque peu l'enthousiasme général. — (Bertrand M. Roehner, Cohésion sociale: une approche observationnelle, éditions Odile Jacob, 2004, page 150)
- Tempérez votre impulsivité. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 36)
Le temps a tempéré sa douleur, son affliction.
Il sait tempérer par l’expression la sévérité du reproche.
Une sévérité tempérée de douceur.
- Atténuer l'intensité d'un excès thermique ou climatique ; réchauffer ou rafraîchir, climatiser.
Il s’est levé un vent frais qui a tempéré la grande chaleur.
- Une porte battante garnie d'un grand carreau de verre ovale fermait ce couloir du côté de l'escalier afin de tempérer le froid qui s'y engouffrait. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834)
Dérivés modifier
Apparentés étymologiques modifier
Traductions modifier
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « tempérer [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références modifier
- « tempérer », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tempérer)
- ↑ « tempérer », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage